Matinée de présentation du travail et des méthodes de Marie-Hélène Pinon. Tour de table et petit déjeuner.
Marie-Hélène Pinon a, ensuite, replacé l’importance d’une étude autour de la maquette lors d’une création théâtrale.
Lors de la remise de celle-ci, toute l’équipe de création peut ainsi visualiser le volume du décor et l’espace de jeu des comédiens.
L’éclairagiste peut ainsi tester, avec l’aide de petites sources de lumière, les axes et les ombres.
Marie-Hélène donne les exemples visuels de ses créations par des diffusions de diapos. Elle explique ainsi que la maquette lui a servi pour expliquer au reste de l’équipe ses orientations de recherche.
Les maquettes peuvent se construire en différente matière, en carton, papier, bois, l’intérêt est de la laisser évolutive pour laisser libre tout le travail du metteur en scène.
Nous avons ensuite divisé les participants en 4 groupes autour de 4 maquettes qui ont été apporté pat les uns et les autres. L’exercice donné : faire une proposition dramaturgique autour du mythe d’Orphée et plus précisément la scène où Orphée doit sortir Eurydice des enfers.
Au bout de 30 minutes, chaque groupe présente sa proposition avec les remarques et critiques de Marie-Hélène Pinon.
La journée se termine vers 18h.
Quelques notes prises par Christophe Lyonnet
La lumière du spectacle est une écriture, une intention, composée par des choix comme :
- direction de la lumière
- qualité de la lumière (type projecteur…)
- timing de l’éclairage : éclairer un comédien avant qu’il entre, ou quand il entre, … ?
- éclairage du public avant le spectacle : donne une intention dès le départ
Aller sur la plateau en se mettant à la place du comédien pour sentir la lumière.
Le comédien peut jouer avec la lumière, pour se mettre dedans mais pourquoi pas aussi pour se mettre lui-même dans l’ombre.
Cette écriture et ces choix se font avec le metteur en scène.